Alors que nous approchons de la fin du Mois de la sensibilisation au cancer du sein, parlons d’un aspect en pleine expansion de la sensibilisation : la prévention du cancer du sein.
De nombreux facteurs augmentant le risque de cancer du sein ne peuvent pas être changés, comme les antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein, les mutations du gène BRCA, certains troubles génétiques et les antécédents de reproduction. Cependant, certains facteurs de risque liés au mode de vie ou au travail peuvent être modifiés en adoptant un mode de vie sain ou des politiques qui protègent la santé des Canadiennes.
L’étude ComPARe et l’étude sur le fardeau des cancers professionnels au Canada nous ont appris qu’environ le tiers des cas de cancer du sein peuvent être évités et nous avons maintenant une meilleure compréhension de huit facteurs de risque modifiables clés (illustrés dans l’infographique ci-dessous) qui contribuent au risque de cancer du sein.
Il est important de noter que ces huit facteurs de risque ne sont pas les seuls facteurs de risque modifiables du cancer du sein. L’étude ComPARe s’est concentrée sur la majorité des facteurs de risque du cancer les plus courants et les plus étudiés. Trois autres facteurs de risque du cancer du sein – l’allaitement, les contraceptifs oraux et l’hormonothérapie substitutive (HTS) – n’ont pas été inclus parce que les données ne sont pas suffisantes pour bien comprendre combien de femmes allaitent, prennent des contraceptifs oraux ou ont recours à l’HTS.
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les Canadiennes. Il s’agit également de la deuxième principale cause de décès par cancer chez celles-ci. Ensemble, nous pouvons réduire le nombre de cas futurs de cancer du sein en augmentant l’activité physique, en augmentant la saine alimentation et en diminuant le tabagisme. Ces changements peuvent débuter de façon individuelle (comme les autres changements que les femmes peuvent apporter pour réduire leur risque de cancer du sein), mais il faut également créer des environnements pour soutenir et faciliter la réduction du risque de cancer.
Elizabeth Holmes, MPH
Gestionnaire, Politiques de santé, Société canadienne du cancer
Équipe de l’application des connaissances de l’étude ComPARe